Alors que l’armée russe commet des crimes de guerre en Ukraine et massacre des civils, le Conseil fédéral n’est même pas capable d’appliquer systématiquement les sanctions de l’UE. La Suisse doit enfin prendre position, en suivant intégralement et de manière ferme les sanctions de l’UE. Elle doit aussi boycotter le gaz, le pétrole et l’uranium russes.
Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses

L’armée russe n’hésite pas à commettre des crimes de guerre en Ukraine. Telles sont les informations rapportées de Boutcha, ville située dans la banlieue de Kiev. Le Conseil fédéral se fourvoie en n’osant pas qualifier ces atrocités de crimes de guerre. De plus, alors qu’il avait annoncé reprendre les sanctions de l’UE, il n’a pas été capable de les mettre en œuvre de manière complète et cohérente. Finalement, le fait que les cantons et la Confédération se renvoient la balle pour savoir qui est responsable de l’application des sanctions est simplement insoutenable.

Les VERT-E-S demandent avec force au Conseil fédéral de reprendre intégralement les sanctions de l’UE et de les appliquer de manière cohérente. Et de décider rapidement de sanctions supplémentaires : comme boycotter le gaz, le pétrole et l’uranium russes. Le Conseil fédéral doit aussi soutenir la documentation des crimes de guerre en Ukraine en apportant une aide matérielle et financière ainsi qu’une expertise en matière d’enquête.