La Suisse s’engage en faveur de l’aide humanitaire, des droits humains, de la démocratie, de la paix et de la solidarité. Que la coopération internationale serve de jouet à la politique financière est insensé.
Denis de la Reussille, conseiller national NE

Les Verts regrettent le rejet de leur proposition en faveur de l’augmentation de l’aide publique au développement (APD) à 0,7% du revenu national brut. En automne 2015, le Conseil fédéral avait pourtant approuvé cet objectif onusien pour le développement durable. Depuis, le Conseil fédéral et le Conseil National ne veulent plus rien savoir.

Les causes de la pauvreté et de la détresse ne peuvent être combattues que grâce à une coopération au développement à long terme. Pour les Verts, il est incompréhensible que la Suisse, forte de sa tradition humanitaire, mette ainsi en jeu sa renommée de partenaire fiable.

Le programme de stabilisation 2017-2020 prévoit des coupes disproportionnées dans la coopération internationale. La Suisse se montre irresponsable tant en exportant des armes vers des pays en conflits armés qu’en voulant rétablir l’équilibre de ses finances par des coupes à l’étranger.