Le mitage du paysage, la consommation élevée de ressources, les loyers croissants et les trains surchargés sont des enjeux actuels de la Suisse. L’immigration n’est cependant pas la cause principale de ce développement. Il s’agit bien plutôt d’un modèle économique qui surexploite les ressources de l’environnement local et global.

Réduire la consommation de ressources
Afin d’assurer le bien-être de la population et de l’environnement, nous avons besoin d’une profonde restructuration de l’économie au lieu d’une politique de l’isolement telle qu’elle est exigée par l’initiative ecopop. Les Verts ont ainsi déposé en septembre leur initiative pour une économie verte. Cette initiative populaire revendique la réduction de l’empreinte écologique suisse à un tiers de son état actuel d’ici 2050. C’est possible grâce à l’économie circulaire : les déchets sont revalorisés et utilisés en tant que source d’énergie et de matière première. Cela demande plus d’investissements dans l’éducation et dans la recherche, des progrès dans l’efficience énergétique et matérielle ainsi qu’une réforme écologique de la fiscalité.

Des solutions concrètes au lieu d’un Réduit national
Plutôt que de fermer les frontières nationales, nous devons réaliser en Suisse des projets de réforme concrets : le mitage du paysage doit être stoppé par la révision de la loi sur l’aménagement du territoire. Le peuple va en décider. Contre des trains surchargés, il faut un financement suffisant du transport public et des concepts de mobilité intégraux. Contre des loyers trop élevés, promouvoir des coopératives et la construction de logements dans les communes. Enfin contre la croissance accélérée de la population dans certaines régions, il faut abandonner la politique cantonale de dumping fiscal pour une politique régionale écologique : les Verts demandent un changement de stratégie dans la promotion économique aux niveaux national, cantonal et communal. L’objectif doit être la promotion de l’économie locale et sa transformation écologique et non pas l’implantation d’un maximum d’entreprises.