« Pour nous, la Suisse fait partie du projet européen de paix et de liberté. Elle devrait s’investir davantage et avec plus d’assurance pour devenir une partenaire fiable de la Communauté européenne », précise Aline Trede, présidente du groupe parlementaire des VERT-E-S suisses. Notre pays devrait notamment s’associer étroitement aux sanctions que les pays européens ont prises ou vont prendre contre le régime russe. En raison de sa place financière et de négoce des matières premières, la Suisse a une responsabilité particulière à cet égard.

Pour une collaboration étroite Suisse-UE

Les relations Suisse-UE ont également fait l’objet des entretiens. Car, l’échec des négociations en vue de l’accord-cadre a eu un impact très perceptible des deux côtés de la frontière. De même, au regard de la guerre en Ukraine, il est important d’intensifier la collaboration entre la Suisse, ses voisins et l’UE, notamment pour accélérer la sortie des énergies fossiles. « Les VERT-E-S en appellent à Bruxelles, à Berlin et à Berne : rapprochez-vous ! C’est maintenant le moment d’approfondir les relations helvético-européennes à nouveaux frais et de dépasser les hésitations passées. Nous devons défendre nos valeurs communes, car ce n’est qu’ensemble que nous pourrons relever les défis de notre temps », estime Andreas Schwarz, président du groupe parlementaire du Baden-Württemberg.

Lors d’une conférence de presse, Aline Trede et Andreas Schwarz ont signé une déclaration commune « Contre la guerre et la dépendance envers les combustibles et carburants fossiles » des groupes parlementaires de l’Assemblée fédérale et du Landtag du Baden-Württemberg.