Succès historique contre une politique des transports dépassée
Le Non à l’extension des autoroutes est un succès historique dans la politique des transports. Et un succès des VERT-E-S ! Grâce à notre engagement de longue date pour une mobilité plus écologique et plus efficace, nous avons réussi à rallier la population à notre vision d’avenir de la mobilité, qui ne passe pas par le bétonnage, mais par une mobilité respectueuse du climat.
Après le succès de la loi climat et de la loi sur les énergies renouvelables, les forces écologiques ont remporté un nouveau succès en votation dimanche, en rejetant le projet d’extension des autoroutes. Les VERT-E-S se réjouissent énormément de ce résultat qui constitue un tournant dans la politique des transports. « C’est une énorme victoire pour les VERT-E-S ! Nous nous engageons pour une politique des transports pour la population et sa qualité de vie depuis notre création. Notre travail de fond a convaincu la population qui ne s’est pas laissée duper : elle s’est mobilisée contre une politique de mobilité du passé», a commenté Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. Ce résultat prouve que la population attend des autorités qu’elles présentent des projets de mobilité d’avenir. « Les agglomérations et les villages doivent être mieux desservis par les transports publics. L’argent du fonds d’agglomération doit désormais être affecté au développement des transports publics, à la mobilité active et à l’assainissement des autoroutes existantes, en particulier pour la protection contre le bruit », a soutenu Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE. Pour les VERT-E-S, l’argent du fonds routier ne doit plus être utilisé pour l’aménagement des routes, mais doit servir à la protection du climat : « Le trafic est l’un des principaux responsables des émissions de CO2 et joue un rôle direct sur le réchauffement climatique telles que la chaleur, la sécheresse et les inondations. Cet argent doit être investi dans la protection contre les conséquences du réchauffement climatique notamment dans les régions de montagnes », a poursuivi Delphine Klopfenstein Broggini.
La réforme du financement hospitalier (EFAS) a été diversement appréciée. Maintenant qu’elle est acceptée, il s’agira de veiller à ce que la part de financement des assuré-e-s n’augmente pas. Malgré le résultat de ce jour, le système de santé reste un chantier à réformer. Les VERT-E-S continueront à s’engager pour un changement de système, socialement équitable, qui passera par des primes maladie en fonction du revenu.