Il faut aller plus loin que la nouvelle loi sur le CO₂
Aujourd’hui, la commission de l’environnement du Conseil national (CEATE-N) reprend l’examen de la nouvelle loi sur le CO₂. Les VERT-E-S s’engagent pour que la loi, avec les améliorations apportées par le Conseil des États au projet de Conseil fédéral, soit traitée rapidement, afin de pouvoir entrer en vigueur début 2021. Pour que cette étape urgente vers l’atteinte de l’objectif de 1,5 degré ait le plus grand impact possible, les VERT-E-S proposent des améliorations supplémentaires, en particulier dans le secteur financier et de la mobilité.
Toutefois, même avec ces quelques améliorations urgentes, les objectifs et les mesures prévus dans le projet de loi du Conseil des États resteront insuffisants pour contrer la crise climatique. C’est pourquoi les VERT-E-S définiront, avec les autres partis, des mesures de plus grande envergure, qui puissent être largement soutenues par le nouveau parlement. Le sommet sur le climat auquel appellent les VERT-E-S doit contribuer à construire de tels ponts. Ce dont la Suisse a besoin, ce n’est pas de nouvelles guerres de tranchées, mais de solutions majoritaires. Les quatre prochaines années seront décisives pour sortir de la crise climatique. Il ne peut y avoir encore une législature de perdue.
Des mesures plus poussées sont notamment nécessaires dans les domaines des énergies renouvelables, du trafic aérien, des marchés publics, de l’agriculture, des transports et des finances. Ces nouvelles mesures, qui n’avaient pas pu être considérées auparavant du fait de la composition très conservatrice du parlement, doivent être soigneusement développées, puis adoptées et mises en œuvre selon le processus consultatif et législatif usuel. Les VERT-E-S en sont convaincus : la nouvelle composition du parlement permet enfin d’envisager une politique à la hauteur de l’urgence climatique.