La stratégie climatique du Conseil fédéral ne tient pas compte de l’ampleur de la crise climatique. La Suisse peut et doit se détourner beaucoup plus vite des énergies fossiles comme le démontre le Plan Climat des VERT-E-S.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE, membre CEATE

Le Conseil fédéral a publié aujourd’hui sa stratégie climatique à long terme à l’attention du Secrétariat de l’ONU sur les changements climatiques. Dans ce document, il vise l’objectif de zéro émission nette en 2050. Cela ne suffit pas pour que la Suisse assume sa responsabilité globale en matière de protection du climat. Trop de combustibles et de carburants continueront à être brûlés à l’avenir. En outre, la Confédération s’appuie trop sur les émissions négatives et les compensations effectuées à l’étranger.

Pour les VERT-E-S, c’est clair: Mieux vaut éviter de produire des émissions de CO2 que de les compenser par des émissions négatives. Dans ce domaine, la place financière suisse et le trafic aérien doivent être davantage mis à contribution.

Dans leur Plan climat, adopté par l’assemblée des délégué-e-s le 23 janvier, les VERT-E-S montrent comment la Suisse peut atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2040 au plus tard, y compris les émissions liées aux importations à l’étranger.