Le Comité retire l’initiative populaire «Pour les transports publics»
Le Comité de l’initiative «Pour les transports publics» retire son projet au profit du contre-projet direct «Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire» (FAIF). Les Verts soutiennent ce retrait pour assurer durablement le financement futur des transports publics. Ce contre-projet rend possible le transfert modal vers des moyens de transport respectueux de l’environnement. En outre, les Verts saluent le pas en avant vers une fiscalité écologique que représente la limitation de la déduction fiscale accordée aux pendulaires définie dans le FAIF.
Les Verts soutiennent le retrait de l’initiative „Pour les transports publics“ qui a été communiqué aujourd’hui par le comité. Ils reconnaissent en outre que le FAIF contient une proposition équivalente à celle de l’initiative en termes de financement et d’aménagement des transports publics. Par ailleurs, le contre-projet remplit aussi des exigences écologiques. « Ainsi, la déduction fiscale accordée aux pendulaires sera limitée à 3000 francs dans la déclaration fiscale et l’argent de la RPLP sera affecté aux infrastructures ferroviaires », dit Regula Rytz, co-présidente des Verts, « ce sont des préoccupations centrales pour les Verts. »
L’objectif de l’initiative est rempli – le contre-projet est largement soutenu
L’initiative populaire «Pour les transports publics» a été le moteur du projet FAIF. Elle a poussé le Conseil fédéral à élaborer un contre-projet direct. Après l’adoption du FAIF par le Parlement, le Comité a décidé de retirer l’initiative.
Le FAIF est largement soutenu et bénéficie de l’approbation de pratiquement tout l’échiquier politique. En retirant l’initiative, les Verts et les autres organisations du comité veulent contribuer à la garantie du financement des transports publics.
Les prochains défis dans la politique des transports
« De gros défis restent toutefois à relever même avec le projet FAIF », a souligné Regula Rytz. Les milieux écologiques du pays ont pour devoir de s’engager contre une extension démesurée du réseau routier. Le second tube du Gothard est une étape contre laquelle les Verts luttent avec ferveur avec les organisations environnementales et leurs partenaires politiques.