Le Conseil des États soutient le plan d’économie nuisible pour l’avenir

Le Conseil des États suit lui aussi la politique d’austérité du Conseil fédéral. Ces coupes massives dans la protection du climat, la formation et la coopération internationale laisseront une note salée aux générations futures. Les VERT-E-S rejettent avec force ces coupes budgétaires.

Gerhard Andrey, conseiller national FR

Aujourd’hui, le Conseil des États a débattu du plan d’économies. Malgré des finances fédérales en excellente santé et une réduction annuelle de la dette, il n’est pas prêt à s’opposer à la politique de démantèlement du Conseil fédéral si nuisible pour notre avenir.

Le programme Bâtiments se voit amputé d’une partie de son financement, alors que, d’une part, il réduit de manière significative les émissions de CO2 et, d’autre part, que la population a justement demandé davantage de moyens pour lutter contre la crise climatique en acceptant la loi sur la protection du climat. Les coupes dans la formation et les transports publics portent préjudice à la population et aux générations futures. Et malgré la violence rampante à l’égard des femmes, les contributions à l’aide aux victimes ont été réduites.

Enfin, le budget alloué à la coopération internationale est revu à la baisse. Ce qui signifie qu’il y aura moins d’argent pour la prévention des conflits, la promotion de la paix et la lutte contre la crise climatique. En cette période d’incertitude mondiale, c’est un signal désastreux que lance le Conseil des États.

Les VERT-E-S ne soutiendront pas cette politique d’austérité. Au lieu de couper à tout-va, il est grand temps de trouver de nouvelles sources de recettes et de réformer le frein à l’endettement, qui aurait dû l’être depuis longtemps.