Emplois délocalisés, importation de poulets chlorés et de Cybertrucks: le Conseil fédéral est prêt à payer au prix fort la réduction des droits de douane avec les Etats-Unis. Les VERT-E-S rejettent ces concessions et exigent que le Conseil fédéral informe de manière transparente la population de ce qu’il compte proposer à Donald Trump.
Rudi Berli, conseiller national GE

Aujourd’hui, la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) a examiné le mandat de négociation pour l’accord douanier entre la Suisse et les USA. Les VERT-E-S se sont engagé-e-s pour que les concessions les plus importantes – l’importation de poulets chlorés et de Cybertrucks, la renonciation à une taxe numérique pour les géants de la tech – ne fassent pas partie du mandat de négociation.

La commission a rejeté les amendements déposés dans ce sens par les VERT-E-S. Nous craignons donc de voir bientôt des poulets chlorés atterrir dans nos assiettes et des Cybertrucks rouler dans nos quartiers. Nous craignons aussi que les promesses d’investissement entraînent une délocalisation des emplois vers les États-Unis. Les VERT-E-S refusent un tel accord. Tout comme la population qui n’est pas prête à accepter ces concessions.

Pire encore : alors que les milliardaires de la «Team Switzerland» sont invités à la table des négociations, le Conseil fédéral laisse la population dans l’ignorance sur les concessions qu’il est prêt à faire face à Donald Trump. Malgré le refus de la CPE-N de rendre le mandat de négociation plus transparent, les VERT-E-S persistent à vouloir faire toute la lumière et exigent la publication complète du mandat de négociation.