L’UBS renonce aux garanties de la Confédération. C’est de prime abord une bonne nouvelle. Cependant les risques pour les contribuables subsistent. Enfin, n’y avait-il vraiment aucune alternative au scénario de sauvetage choisi, comme l’a prétendu notre ministre des finances ?
Gerhard Andrey, conseiller national FR

Les VERT-E-S se réjouissent que l’UBS renonce aux garanties offertes par la Confédération en cas de pertes. Cependant, cette décision remet en question le scénario de sauvetage choisi par les autorités ainsi que l’absence d’alternative comme l’a prétendu notre ministre des finances, Madame Keller-Sutter. Mais la passe d’armes juridiques autour des instruments AT1 amortis montre que les risques financiers restent énormes pour les contribuables. 

Au Parlement, tant au sein de CEP que lors de la prochaine révision de la réglementation sur les banques d’importance systémique, les VERT-E-S continueront à mettre tout en œuvre pour réduire les risques socio-économiques et écologiques que représentent la place financière et la nouvelle UBS.