Pour protéger la population, ce n’est pas dans des guerres d’un autre temps qu’il faut investir des milliards mais dans les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la population. Les VERT-E-S rejetteront ce projet dispendieux.
Fabien Fivaz, conseiller national NE, membre CPS

Le message sur l’armée 2020 était à l’ordre du jour de la commission de la politique de sécurité du National (CPS-N). Celui-ci propose de dépenser 21 milliards de francs essentiellement pour lutter contre des menaces d’un autre temps, notamment avec l’achat de nouveaux avions de combat ou l’amélioration des chars d’assaut. Les VERT-E-S ont demandé le renvoi du projet au Conseil fédéral pour qu’il prenne mieux en compte les nouvelles menaces, notamment la lutte contre le réchauffement climatique, les cyber-risques et qu’il tire les enseignements de la pandémie. Malheureusement, ils n’ont pas été suivis par la majorité de la commission.

Ce message propose une augmentation considérable du budget de l’armée. Or ces ressources financières supplémentaires déployées ne seront pas utilisées pour lutter contre les menaces réelles qui pèsent sur la population suisse. Plutôt que de dépenser des milliards dans du matériel de guerre, l’État devrait investir dans des projets plus pertinents pour l’avenir de notre pays, comme dans les infrastructures pour l’énergie et les transports, la formation, la recherche, l’intervention en cas de catastrophes, une politique de paix, ou encore la lutte contre le réchauffement climatique. Les VERT-E-S ont proposé de ne pas augmenter le budget militaire pour les quatre prochaines années.