Le Conseil des États doit rejeter sans ambiguïté les contre-projets à l’initiative xénophobe de l’UDC, qui conduiraient eux aussi à isoler la Suisse. Dans la situation actuelle, la Suisse a besoin de solidarité internationale, pas d’isolement.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Le Conseil des États débat aujourd’hui de l’initiative de l’UDC qui nous isole de l’Europe. Trois contre-projets lui sont opposés et doivent, au même titre que l’initiative, être rejetés car ils suivent une même logique : créer un problème là où il n’y en a pas.

S’attaquer au domaine de l’asile, en prétextant lutter contre la croissance démographique, n’est qu’un pur combat idéologique visant à attiser la haine envers les personnes sans passeport à croix blanche. C’est aussi méconnaître la réalité suisse : les personnes de nationalité étrangère font partie intégrante de notre société et apportent une contribution importante au développement économique et social de la Suisse

Pour les VERT-E-S, il n’est pas question d’ouvrir la moindre porte aux idées xénophobes et isolationnistes véhiculées par l’UDC et sa suite. La Suisse fait partie intégrante de l’Europe et la population entretient des relations étroites avec les pays voisins et apprécie la liberté de mouvement. Dans le contexte mondial actuel, nous avons besoin de plus de coopération et de solidarité. Et non de se retrouver