Avec leur programme conjoncturel, les Verts souhaitent engager un processus de transformation écologique de l’économie qui doit non seulement remédier aux difficultés actuelles, mais aussi déployer ses effets sur le long terme. Se contenter de soutenir le pouvoir d’achat ne suffit pas. La crise économique ne doit pas faire oublier la crise climatique et la crise alimentaire : pour y faire face, les Verts proposent d’investir massivement dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, les transports publics et les mesures de protection du climat ; ils appellent également à un renforcement de la solidarité avec les plus pauvres, en Suisse et à l’étranger.

Une meilleure régulation de la place financière

Les Verts refusent que l’Etat soutienne les banques sans une réforme en profondeur de l’économie financière – condition sine qua non pour qu’elles puissent à nouveau fonctionner dans l’intérêt de la collectivité. Le New Deal des Verts exige un plafonnement du salaire des banquiers, des mesures contre la spéculation ainsi que l’introduction de garanties éthiques pour protéger la société et l’environnement.

Vers une économie verte

Le programme d’investissements écologique des Verts aura un double effet sur la conjoncture. Il permettra non seulement de freiner la récession et de créer des emplois mais profitera également à l’environnement et au climat. Il faut simultanément instaurer des conditions-cadres assurant la durabilité de l’ensemble des activités économiques.

Un programme de solidarité

Quelque soit la nature des crises, les personnes socialement défavorisées en souffrent toujours plus que les autres. Les Verts appellent donc à un renforcement de la solidarité et à la mise en œuvre d’une stratégie globale pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion : aide au logement et soutien aux familles en Suisse, augmentation des moyens consacrés à la coopération avec les pays du Sud – car notre responsabilité est engagée à l’échelle mondiale.