La population gazaouie souffre et la Suisse refuse d’assumer sa responsabilité humanitaire. Le jeu de dupe des partis bourgeois a des conséquences tragiques et isole la Suisse. Les VERT-E-S s’engagent pour que les fonds destinés à l’UNRWA soient immédiatement débloqués, même si notre demande a été rejetée aujourd’hui par les partis bourgeois.
Nicolas Walder, conseiller national GE

La situation humanitaire dans la bande de Gaza est catastrophique. La population risque pour sa vie et est confrontée à un manque nourriture, d’eau et d’un accès aux soins médicaux. C’est pourquoi les VERT-E-S ont demandé à la Commission de politique extérieure du Conseil national que les fonds réservés à l’agence onusienne d’aide aux réfugié-e-s de Palestine (UNRWA) soient immédiatement débloqués, comme l’ont déjà fait presque tous les Etats partenaires de la Suisse. Aucune autre organisation n’est en mesure de poursuivre le travail de l’UNRWA dans la bande de Gaza et de fournir une aide directe à la population. 

Alors qu’une enquête indépendante a levé les soupçons qui pesaient sur l’UNRWA, la majorité bourgeoise de la CPE-N n’a pas pu se résoudre à débloquer l’intégralité des fonds qui lui sont destinés. La commission a même adopté aujourd’hui deux propositions complètement contradictoires. Les partis bourgeois jouent la montre et empêchent une prise de décision rapide. Pour les VERT-E-S, il s’agit d’une tragédie qui se joue aux dépens de la population gazaouie. Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis et les partis bourgeois nient la tradition humanitaire de la Suisse et nuisent à sa réputation internationale. 

Les VERT-E-S continueront à s’engager pour lever le blocage des fonds réservés à l’UNRWA et pour augmenter l’aide humanitaire en faveur de Gaza.