Les VERT-E-S soutiennent expressément la 1re variante, qui prévoit de transporter davantage de marchandises par le rail. En effet, si l’on n’améliore pas sérieusement les conditions du transport ferroviaire des marchandises, nous allons assister à un retour massif sur les routes. Conséquence : 650’000 trajets supplémentaires en camion par année sur les routes suisses, ce qu’il faut absolument éviter. Le transport ferroviaire des marchandises est nettement plus écologique, proclimatique et efficient en termes d’énergie et de surface. De plus, dans sa « Perspective RAIL 2050 »[1], le Conseil fédéral précise que, sans efforts supplémentaires, le transfert des marchandises ne sera pas suffisant pour permettre à la Suisse d’atteindre ses objectifs climatiques. En outre, transférer le transport des marchandises sur la route occasionnerait davantage de bouchons et d’accidents.

Les VERT-E-S estiment qu’il s’agit également de définir un objectif de transfert du transport des marchandises pour la plaine, de raccourcir les trajets et de les éviter le plus possible. Mais le projet n’en définit ni objectifs ni mesures. Pour nous, la 1re variante proposée est un minimum pour maintenir un transport ferroviaire des marchandises dans sa forme et son ampleur actuelles, surtout grâce au maintien et au développement du transport par wagons complets isolés. Par contre, nous rejetons clairement la 2e variante, car elle ne fait qu’optimiser le cadre légal actuel du transport des marchandises et démantèle de facto le transport par wagons complets isolés : ce serait un recul face au statu quo et signifierait un retour massif du transport routier des marchandises.

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