Mise en œuvre et financement de l’initiative pour une 13e rente AVS; modification de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (LAVS) et de la loi fédérale sur les prestations complémentaires (LPC)
Réponse à la consultation sur la mise en œuvre et financement de l’initiative pour une 13e rente AVS; modification de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (LAVS) et de la loi fédérale sur les prestations complémentaires (LPC)
Le 3 mars 2024, l’initiative populaire « Mieux vivre à la retraite (initiative pour une 13e rente AVS) » a été clairement acceptée aussi bien par la population que par les cantons. Une manière pour la première d’exprimer son souhait d’une prévoyance-vieillesse plus sociale et plus juste. Or, la mise en œuvre et le financement proposés par le Conseil fédéral ne sont pas à la hauteur. Les VERT-E-S rejettent notamment le relèvement de la TVA et la réduction de la contribution fédérale. Il est notamment inacceptable que la Confédération – sous prétexte de déficits structurels – se défausse de ses responsabilités pour financer la 13e AVS. En effet, lesdits déficits ne résultent pas d’une augmentation des dépenses des assurances sociales, mais de décisions erronées du Conseil fédéral et de la majorité bourgeoise du Parlement : par exemple, l’augmentation du budget militaire sans motif et sans contre-financement, la suppression complète des droits de douane sur les produits industriels et une conception rigide du frein aux dépenses. Les VERT-E-S ne sont pas disposé-e-s à faire supporter à la population les conséquences de ces erreurs de la droite.
De même, les VERT-E-S sont en complet désaccord avec le Conseil fédéral quand il renonce à instaurer une 13e rente AI. Les bénéficiaires de l’AI sont 4x plus à dépendre des prestations complémentaires que les bénéficiaires de l’AVS. C’est pourquoi une 13e rente contribuerait grandement à couvrir les besoins vitaux. À cet égard, les VERT-E-S considèrent la proposition gouvernementale comme contraire à la fois à notre système d’assurances sociales et à notre Constitution.