Oui à l’initiative pour l’avenir !
Chaque année, des milliards sont hérités. Il est temps d’en répartir équitablement une partie. Également pour protéger le climat. C’est pourquoi les VERT-E-S disent Oui à l’Initiative pour l’avenir, le 30 novembre.
Hériter ? C’est par pur hasard que l’on naît dans telle famille, que l’on grandit dans la misère ou l’abondance. L’accumulation de richesse par héritage est un contre-sens économique : parce que des centaines de milliers de personnes vivent dans la pauvreté, alors que quelques-unes possèdent la majeure partie de la fortune, parce que nombreuses sont les personnes à devoir travailler dur pour gagner leur argent, tandis que quelques-unes le reçoivent « au berceau », parce que le monde entier souffre de la crise climatique, dont seule une minorité est largement responsable. Avoir de l’argent de côté permet de profiter des commodités qu’offre la Suisse comme le service public. Davantage de justice est donc requis.
C’est ici qu’intervient l’initiative pour l’avenir de la Jeunesse socialiste, qui veut instaurer un impôt successoral de 50%, mais seulement à partir de la généreuse franchise de 50 millions. À partir de là, il est raisonnable de restituer quelque chose à la société. Les 300 personnes les plus riches en Suisse ont engrangé 125 milliards en 4 ans seulement, alors que la Confédération doit économiser via un plan d’austérité, que les plus riches pourraient sans problème payer à partir de leur portefeuille. De plus, le 1% le plus riche de la population mondiale cause autant de gaz à effet de serre que les 65% les plus pauvres, soit les plus touché-e-s par le réchauffement terrestre : manque d’eau, inondations, faim et canicules. Il est impératif que ces ultrariches restituent une contribution raisonnable à la société, ne serait-ce que pour payer les dégâts qu’ils causent à la nature.
Cet argent devra servir à investir dans la protection climatique, le social ou la formation. Il pourra notamment alimenter le fonds climat que les VERT-E-S et le PS demandent dans leur initiative. Et permettre ainsi de protéger le climat et la biodiversité.
Léonore Porchet