Concrètement, l’initiative exige que tous les produits GM soient déclarés, que les risques soient soigneusement évalués et que l’agriculture sans OGM soit protégée contre les contaminations et leurs conséquences. Elle entend aussi éviter que les agriculteurs et agricultrices deviennent dépendant-e-s de grandes multinationales qui contrôlent les brevets. 

Pourquoi maintenant ? Si le Conseil national propose de prolonger le moratoire jusqu’en 2030, Albert Rösti, sous la pression du Parlement, souhaite proposer une loi spéciale pour réglementer la culture des plantes issues des nouvelles techniques de génie génétique. Partiellement calqué sur les décisions de l’Union européenne, ce texte devrait faciliter la mise en circulation des plantes, fortement limiter l’évaluation des risques, sans s’attaquer aux problèmes des brevets. 

Soutenue par de nombreuses organisations agricoles, environnementales et de défense des consommatrices et consommateurs, cette initiative donne un signal clair : nous ne voulons pas d’OGM par la petite porte ! 

Fabien Fivaz 
conseiller national NE 
@ffivaz.bsky.social