• La guerre en Ukraine a rapporté des milliards de bénéfices exceptionnels aux multinationales des matières premières ayant leur siège en Suisse, comme Glencore.
  • Balthasar Glättli, président de notre parti, a demandé au Conseil national d’instaurer une taxe sur les bénéfices de guerre.
  • Cette revendication est soutenue par des représentant-e-s de la société civile sous la forme d’une pétition, signée par plus de 15’000 personnes.
  • C’est maintenant au tour des deux Chambres de se prononcer sur cette taxe.

Nos revendications en détail

La Suisse participe à l’effort de guerre de la Russie de Poutine, notamment via son rôle dans le négoce des matières premières : avant la guerre, plus d’un tiers des recettes de l’État russe provenait de la vente du pétrole ou du gaz négocié en Suisse. Et même maintenant, alors que la guerre en Ukraine fait rage, les multinationales ayant leur siège en Suisse, comme Glencore ou Vitol, profitent des turbulences dues à la guerre : l’année dernière, spéculations boursières, pénuries, difficultés logistiques et sanctions ont fait exploser le prix des matières premières, ce qui a permis aux multinationales suisses d’engranger des milliards en bénéfices de guerre. En tant que plaque tournante des ressources énergétiques russes et paradis fiscal des multinationales des matières premières ou de l’agro-alimentaire, la Suisse endosse une responsabilité importante dans cette guerre. Il est grand temps que notre pays demande des comptes aux multinationales des matières premières !

C’est pourquoi Balthasar Glättli, président de notre parti, a déposé une initiative parlementaire pour demander une taxe temporaire sur les bénéfices de guerre : des gains nettement excédentaires liés à la guerre en Ukraine devront être davantage taxés, notamment dans le commerce de l’énergie, les matières premières et la fabrication d’armement.

Cette revendication est soutenue par des représentant-e-s de la société civile sous la forme d’une pétition adressée au Parlement. Munie de 15’000 paraphes, celle-ci exige que les recettes d’une taxe sur les profits de guerre soient investies dans la reconstruction socio-écologique de l’Ukraine. Ce faisant, la Suisse suivrait l’exemple de plusieurs pays européens et, en tant que membre de la communauté internationale, contribuerait à atténuer l’impact socio-économique et écologique considérable de la guerre et à œuvrer pour la paix mondiale.