Le Conseil fédéral veut revenir en arrière en matière de protection du climat. Couper 900 millions de francs par an dans la protection du climat et de l’environnement est une démonstration de force inacceptable et purement idéologique du PLR et de l’UDC. Les VERT-E-S dénoncent ce retour en arrière.
Gerhard Andrey, conseiller national FR

Les mesures présentées aujourd’hui par le Conseil fédéral ne sont pas un programme équilibré d’économies et d’efficacité, mais un véritable plan de démantèlement de la droite conservatrice. La majorité de droite du Conseil fédéral veut, contre la volonté des électeurs et électrices, faire reculer la protection du climat et de l’environnement de plusieurs années et la réduire de près d’un milliard de francs par an. La protection du climat et de l’environnement représente ainsi un quart de l’ensemble du programme de démantèlement. Cela aurait pour conséquences un renchérissement des transports publics, l’abandon des liaisons ferroviaires de nuit et un recul dans l’assainissement des bâtiments.

Il est d’autant plus choquant que le conseiller fédéral Albert Rösti, qui a pourtant le titre de ministre du climat et de l’environnement, semble très à l’aise avec ce retour en arrière. Les VERT-E-S combattront avec détermination non seulement le démantèlement de la protection du climat et de l’environnement, mais aussi l’abandon des contributions aux crèches (environ 800 millions de francs), les coupes dans l’AVS (environ 200 millions de francs) ainsi que dans la formation et la recherche (environ 500 millions de francs). La décision d’aujourd’hui montre clairement où la majorité de droite du Conseil fédéral veut mener la Suisse : un retour à un temps où la protection du climat et de l’environnement, tout comme l’accueil extra-familial des enfants, n’étaient que des vœux pieux.