Qui veut s’engager pour une économie verte doit maintenant soutenir notre initiative.
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD

La Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national (CEATE-N) arrête aujourd’hui ses recommandations sur l’initiative populaire pour une économie verte, qui sera débattue en Conseil national lors de la session d’hiver. Cette initiative entend freiner la surconsommation des ressources et le changement climatique. Pour y parvenir, elle veut inscrire dans la Constitution, l’objectif de réduire l’empreinte écologique de la Suisse d’ici 2050 à une Terreune seule planète, au lieu des trois actuelles.

La révision de la loi sur la protection de l’environnement (LPE) proposée par le Conseil fédéral comme contre-projet indirect à l’initiative, peut être utiliséeconstituerait un pas important pour mettre en œuvre l’initiativecet objectif. Cette La révision prévoit notamment de recycler davantagemieux revaloriser les matériaux, par exemple le le plastique, et d’améliorer les normes environnementalesde réduire l’impact environnemental dpour les matières premières et et les produits importés, tels quecomme le bois, l’huile de palme ouet le coton. Elle vient ainsi compléter d’autres mesures écologiques, telles que la Stratégie énergétique 2050 et la loi sur le CO2 politique climatique.

La majorité bourgeoise bloque le contre-projet indirect
Lors de la session d’automne, le Conseil national a cependant refusé le contre-projet indirect à l’initiative (révision de la LPE) à une courte majorité, alors bien que ce contreprojetqu’il soit est soutenu par les milieux économiques directement concernés et par 25 des 26 cantons. Si, lors de la session d’hiver, le Conseil des Etats refuse également le contre-projet, la majorité bourgeoise aura fait échouer la révision de la loi sur la protection de l’environnement. L’initiative verte sera donc soumise au verdict populaire en 2016 et constituera le dernier recours pour une économie verte.