En attaquant le service civil, le Conseil national sape une institution qui apporte une aide importante et concrète à la population. Le service civil est bien plus utile à la Suisse que les milliards injectés dans l’armée.
Clarence Chollet, conseillère nationale NE

Le Conseil national a approuvé aujourd’hui la modification de la loi sur le service civil ainsi que la réintroduction de l’examen de conscience pour y accéder. Sous prétexte de renforcer l’armée, le parlement veut rendre le service civil moins attrayant : il ne sera notamment plus possible de l’intégrer après avoir effectué tous les jours de service et l’examen de conscience sera réintroduit. Des mesures plus que discutables du point de vue du respect des droits humains.

Le service civil est torpillé de toutes parts, puisque cet après-midi le Conseil des États pourrait également approuver l’introduction d’une obligation de service de sécurité. Cette nouvelle entité verra la fusion du service civil et de la protection civile, signifiant purement et simplement la suppression du service civil.

Les problèmes internes de l’armée ne seront pas réglés en démantelant le service civil. La seule conséquence de cette décision sera la perte d’une main d’œuvre nécessaire à la société civile, dans des secteurs sensibles tels que les hôpitaux ou les écoles.

Les VERT-E-S ne tolèrent pas cette attaque des partis de droite contre une institution sociale utile et soutiendront le référendum.