Il est urgent de réviser la loi sur la protection des données : pour la population, les consommateurs et consommatrices, mais également les entreprises. Celles-ci ont besoin que leurs données soient protégées au même niveau en Suisse qu’au sein de l’UE. Malheureusement, la stratégie adoptée par la commission des institutions politiques en retarde la révision totale.
Balthasar Glättli, conseiller national ZH

 

La commission des institutions politiques du National (CIP-N) a décidé de diviser la révision de la loi sur la protection des données en deux étapes. C’est irresponsable : premièrement, elle retarde l’adaptation, pourtant nécessaire, de la loi sur la protection des données aux évolutions numériques de notre société. Deuxièmement, elle accepte que les données continuent à être moins bien protégées en Suisse qu’au sein de l’UE.