Bilan Vert à mi-législature : l’opposition paie
Lors des élections 2023, les VERT-E-S ont réalisé le 2e meilleur score de leur histoire : une force que les derniers sondages électoraux confirment. Cependant, le net virage à droite de 2023 a des conséquences : le cartel des partis gouvernementaux s’est clairement renforcé et l’ouverture du Parlement à trouver des solutions s’est réduite. Avec la population à leurs côtés, les VERT-E-S ont empêché les pires régressions, comme l’extension des autoroutes. Ces deux prochaines années, les VERT-E-S continueront à s’engager pour des solutions en faveur d’un avenir solidaire où il fera bon vivre : grâce à l’initiative pour un fonds climat, à l’initiative solaire et à l’initiative pour un congé familial.
« La Suisse n’a pas besoin d’inertie, mais de progrès écologiques et sociaux », affirme Raphaël Mahaim, vice-président du groupe parlementaire des VERT-E-S. « Nous assumons des responsabilités pour un avenir où il fera bon vivre et présentons des solutions réalisables pour les problèmes que tant le Conseil fédéral que la droite parlementaire refusent systématiquement d’empoigner. » Depuis le virage à droite de 2023, la majorité bourgeoise conservatrice essaie de revenir en arrière et de réduire à néant – contre la volonté populaire – d’importants acquis de ces dernières années.
Opposition fructueuse aux régressions
Or, les succès Verts en votation ou au Parlement montrent que l’opposition paie. « Grâce aux menaces systématiques de recourir au référendum, nous avons pu couler – au stade parlementaire déjà – la taxe au tonnage et, du moins, éviter que la loi sur la protection de l’environnement ne soit complètement vidée de sa substance », explique Raphaël Mahaim « Sans l’opposition des VERT-E-S, le droit de recours des associations envers les grands projets hydrauliques aurait été totalement supprimé et la protection de la nature davantage compromise. »
Au cours de cette législature, les VERT-E-S ont remporté 10 des 15 votations et chaque référendum : contre l’extension autoroutière massive et climaticide, contre une nouvelle baisse des rentes des femmes ou contre les attaques du droit du bail. « Ce qui montre bien à quel point la majorité de droite de la Berne fédérale snobe la population », conclut Raphaël Mahaim. « C’est de mauvais augure pour notre pays, car cela empêche de mettre au point des solutions aux défis de notre époque, constructives et largement soutenues. »
Les solutions Vertes sont là
Les VERT-E-S ont de telles solutions et les feront avancer lors de la seconde moitié de législature. « Au lieu de saigner à blanc protection climatique et formation via un train d’économies, nous devons assouplir le frein aux dépenses et augmenter la TVA sur les articles de luxe », estime Raphaël Mahaim. « De plus, il s’agit de mener rapidement à bonne fin les nouvelles bilatérales avec l’UE, accord sur l’électricité compris. En ces temps d’incertitudes, nous avons besoin de partenariats fiables avec nos voisins. » Et une politique extérieure claire et résiliente face aux populistes de droite, aux autocrates et criminel-le-s de guerre aux USA, en Chine, en Israël et en Russie.
La volonté d’Albert Rösti de revenir à l’ère nucléaire est dangereuse, chère et sabote le tournant énergétique. Les VERT-E-S empêcheront le retour du nucléaire, s’il le faut, par référendum. En 2023, la population s’est nettement prononcée en faveur de la neutralité carbone d’ici 2050 et en faveur du tournant énergétique et d’une meilleure protection du climat, en approuvant la loi sur les énergies renouvelables en 2024. « L’année prochaine nous voterons sur un projet de longue haleine grâce à l’initiative fonds climat », prévient Raphaël Mahaim. « Suite au refus du Parlement d’en débattre, la population a l’opportunité de corriger son errance politique. » Tant l’initiative solaire, que les VERT-E-S déposeront cette année encore, que l’initiative place financière, sont d’autres étapes décisives pour atteindre les objectifs climatiques suisses.
Cependant, pour une transformation et des progrès écologiques et pérennes, il faut changer de cap politique, au plus tard lors des élections 2027, au Parlement et au Conseil fédéral. « Nous sommes fin prêt-e-s », conclut Raphaël Mahaim. « Nous n’avons jamais eu autant de membres et nous nous engageons ensemble pour un avenir écologique, social et où il fera bon vivre. »