Pour répondre aux critiques émises à l’encontre de la loi sur le CO2, les VERT-E-S proposent notamment de soutenir, à l’avenir, les investissements dans la protection du climat grâce à des fonds de l’État et non plus grâce aux recettes issues de taxes incitatives. Les VERT-E-S continuent à se battre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Les interventions déposées par les membres du groupe des VERT-E-S concernent, entre autres, la place financière suisse, les flux financiers, l’agroforesterie, le fret aérien, la publicité, l’écoblanchiment. Autant de domaines dans lesquels la Confédération se doit d’agir pour réduire les émissions de CO2 produites par la Suisse. Le réchauffement de la planète appelle des mesures urgentes. Les VERT-E-S s’engagent à faire bouger les choses.

Liste des interventions:

  • « Soutenir les investissements dans la protection du climat avec des fonds de la Confédération », initiative parlementaire du groupe des VERT-E-S, qui suggère de financer l’innovation et la protection du climat par des fonds publics. Elle propose ainsi de modifier la loi sur le CO2 de manière à ce qu’au moins une partie des investissements incontestés prévus pour la protection du climat – la promotion des technologies, développement des trains de nuit, etc. – soit financée par des fonds publics et non plus par des taxes incitatives.
  • « Une place financière durable et transparente », initiative parlementaire de Delphine Klopfenstein Broggini. Alors que la place financière émet 20 fois plus de CO2 que l’ensemble des ménages et des entreprises suisses, il est essentiel de décarboniser ce secteur. Cette initiative cherche à améliorer la loi sur le CO2 en complétant l’article 47 : la FINMA et la BNS doivent évaluer les risques financiers liés au climat c’est-à-dire les estimer pour en déterminer la valeur. La démarche doit également être transparente, faisant l’objet d’un rapport public et suivie de mesures pour pallier les risques identifiés.
  • « Lier les limites d’émission de CO2 pour les nouvelles voitures et camionnettes aux limites européennes », motion de Franziska Ryser. Les transports sont responsables d’un tiers des émissions de CO2. Afin d’atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, ces émissions doivent être réduites de manière drastique dans les années à venir. Les limites d’émission sont un instrument judicieux à cet égard. Cette motion charge le Conseil fédéral d’aligner les valeurs limites des émissions de CO2 pour les voitures et les camionnettes neuves à celles de l’UE.
  • « Pour des flux financiers compatibles avec la protection du climat », motion de Christophe Clivaz. Actuellement, la part investie par les portefeuilles suisses dans les capacités électriques à forte émission de carbone est encore quatre fois plus élevée que la part investie dans les capacités renouvelables. Cette motion demande au Conseil fédéral de préparer une révision législative afin que les flux financiers de la place financière suisse soient compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.
  • « Où sont les réductions de CO2 dans la production de ciment ? », une interpellation de Kurt Egger qui pose toute une série de questions sur la manière dont les cimenteries pourront objectivement s’acquitter de leur tâche de captation et de stockage du CO2 qu’elles produisent. Il est important que ce secteur agisse aussi de manière optimale, vu qu’il émet plus de 5% des émissions de CO2 de la Suisse.