Dans cette situation délicate, le Conseil fédéral reste trop hésitant. Aujourd’hui, des mesures supplémentaires sont nécessaires, comme par exemple l’obligation du télétravail et un soutien immédiat à l’économie.
Balthasar Glättli, président, conseiller national ZH

Dans une lettre ouverte, les présidents des VERT-E-S et des vert’ libéraux demandaient, le week-end dernier, que le Conseil fédéral change sa politique incohérente sur le coronavirus pour décider, désormais, de mesures de protection strictes, ainsi que d’un soutien complémentaire efficace à l’économie. Si les VERT-E-S saluent, certes, l’abrogation des mesures d’exception, nous ne comprenons pas pourquoi le Conseil fédéral ne décide toujours pas d’imposer le télétravail. Cela nous expose ainsi à passer, en 2021,une nouvelle année sous le signe du coronavirus.

De nombreuses personnes souffrent de cette réticence, jusqu’à maintenant, à lutter contre la pandémie. En outre, la cacophonie fédéraliste en matière d’aide aux cas de rigueur représente un vrai défi pour l’économie. La protection des plus vulnérables doit être au centre d’une stratégie d’endiguement claire. Les VERT-E-S continuent également à s’engager pour une atténuation des conséquences économiques et sociales de la pandémie et attendent de la Confédération et des cantons qu’ils mettent rapidement en œuvre les mesures de soutien en vigueur et qu’ils compensent les lacunes existantes directement au plan fédéral.

Les VERT-E-S appellent une nouvelle fois le Conseil fédéral à aider l’économie à sortir de la pandémie par un plan de relance écologique et social qui permette de créer des emplois et d’investir dans l’avenir. Le groupe parlementaire Vert aux Chambres fédérales a publié le 8 décembre dernier un papier de position détaillé qui présente une sortie verte et sociale à la crise.