Le soutien financier accordé à l’assurance-chômage ne peut que réjouir les Verts. Ils approuvent également l’intensification du transfert de savoir et de technologie. Mais cet argent ne doit en aucun cas profiter à la recherche sur les centrales nucléaires de la nouvelle génération. Au contraire, il doit servir à ouvrir des perspectives pour l’économie verte. La Suisse pourra ainsi profiter de la crise comme d’une chance lui permettant d’adapter son économie aux défis du futur. Dans ce domaine, il vaudrait la peine d’investir bien plus que les 800 millions prévus.

En principe, les Verts soutiennent les mesures à court terme. Elles sont néanmoins contredites par les mesures à plus long terme, telles que les allégements fiscaux. On constate une fois de plus que la marge d’action du gouvernement est trop restreinte du fait du frein à l’endettement.

Les Verts exigent une réforme en profondeur du marché financier. La politique doit tout mettre en œuvre pour enrayer la spéculation financière monétaire. Il faut par exemple un impôt sur les transactions financières internationales, un affaiblissement du rôle des agences de notation et un renforcement de l’autorité de surveillance des marchés. Ce n’est qu’à ces conditions que le franc restera contrôlable et prévisible et l’économie d’exportation à l’abri des turbulences – pour la sécurité de nos emplois.