Échec de l’accord sur le plastique : Albert Rösti doit passer de la parole aux actes
Christophe Clivaz au sujet de l’échec des négociations autour d’un accord sur le plastique :

Les négociations en vue d’un accord ambitieux sur les plastiques ont échoué aujourd’hui à Genève. En cause, la résistance du lobby pétrolier et de pays comme la Russie ou l’Arabie saoudite qui refusent toute réduction de la production plastique. Les déchets plastiques polluent pourtant l’environnement et mettent notre santé en danger. Sans une réglementation internationale, la production de plastique risque de tripler ou quadrupler d’ici 2050. Une catastrophe pour la nature et pour les nombreux pays qui pâtissent déjà de cette pollution.
La Suisse doit désormais prendre les choses en main, aux côtés des États qui se sont engagés en faveur d’un accord efficace. Dans ce sens, les VERT-E-S demandent une interdiction des plastiques à usage unique, afin de réduire les déchets plastiques. Une mesure que le Conseil fédéral peut facilement mettre en place en s’appuyant sur l’article 30a de la loi sur la protection de l’environnement. D’autre part, les VERT-E-S demandent que la Suisse aille de l’avant en concluant un accord avec les pays qui se sont engagés en faveur d’un accord efficace et sans les pays producteurs de pétrole. Tant que l’on continuera à tenir compte du lobby pétrolier, l’objectif «zéro déchet» restera inaccessible.
Avant les négociations, Albert Rösti s’est engagé en faveur de mesures efficaces contre la pollution plastique. Malgré l’échec des négociations, il doit tout mettre en œuvre pour passer des paroles aux actes.