La Suisse dépensera moins d’argent pour lutter contre la faim dans le monde. Elle économise donc sur le dos des plus pauvres. Nous avons tout de même pu empêcher des coupes encore plus drastiques, soutenues par les partis bourgeois depuis des mois.
Nicolas Walder, conseiller national GE

La situation mondiale actuelle – avec ses guerres en Ukraine, à Gaza ou encore au Soudan – rend l’engagement international de la Suisse indispensable. Dans ce contexte, la Suisse devrait davantage soutenir la coopération au développement. 

Mais à la place, le Conseil fédéral et les partis bourgeois opposent une crise à une autre : si l’Ukraine reçoit davantage d’argent, c’est au détriment des pays les plus pauvres. Cette stratégie entraînera une hausse de la pauvreté, de la faim et des conflits dans le monde. Malgré tout, la décision du Conseil national a permis d’éviter des coupes encore plus importantes, soutenues par les partis de droite. Il ne reste maintenant plus qu’à desserrer le frein aux dépenses.