Face à l’urgence de la situation, des mesures courageuses s’imposent
Il est urgent d’agir : le rapport présenté aujourd’hui à Berlin par le GIEC est alarmant. La situation est plus grave que prévue : l’objectif de limiter le réchauffement à 2 degrés ne pourra être atteint que si des mesures radicales sont prises par les gouvernements. Les Verts demandent que la Suisse s’engage à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.
Les Verts demandent au Conseil fédéral d’utiliser la marge de manœuvre dont il dispose : la loi sur le CO2 lui donne la compétence de relever l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% à 40% (par rapport au niveau de 1990 et ce d’ici à 2020). Les Verts proposent que 25% de cette réduction soient réalisés en Suisse. En effet, cet objectif doit être atteint en priorité par des mesures nationales visant à réduire les émissions de CO2 sur le territoire suisse, et non par l’achat d’indulgences avec des certificats CO2. Dans ce but, une taxe sur les carburants doit être introduite le plus rapidement possible. Le GIEC a tiré la sonnette d’alarme. Le Conseil fédéral ne peut pas rester les bras croisés, il doit faire preuve de courage politique et agir.
Soutenir les pays en développement
La Suisse doit contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en voie de développement. Ces pays font partie des régions du monde déjà touchées de plein fouet par les impacts des changements climatiques. Mais l’achat de certificats CO2 n’est pas l’unique solution : le Conseil fédéral doit encourager les transferts de technologies et des projets d’aide au développement ciblés.
Le Conseil fédéral doit comprendre l’urgence de la situation. Les conséquences des changements climatiques seront dramatiques pour la santé, l’agriculture et au final pour notre économie. Réduire les émissions de CO2 en Suisse permettrait non seulement de limiter les impacts du réchauffement climatique mais également de créer des emplois.