Aujourd’hui, le Conseil des États, comme auparavant le Conseil national, a rejeté l’initiative pour un fonds climat des VERT-E-S et du PS sans contre-projet. Parlement et Conseil fédéral refusent donc d’agir efficacement contre l’impact du réchauffement climatique. « UDC, PLR, Centre et PVL jouent les autruches face au plus grand défi de notre siècle. L’initiative pour un fonds climat est un projet de longue haleine qu’il nous faut mener à bien », constate Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. « Canicules, sècheresses, inondations et éboulements deviennent de plus en plus fréquent-e-s et graves, en Suisse également. Notre initiative protège notre santé, nos ressources existentielles et notre avenir. »  

Ce faisant, le Parlement refuse des investissements dont la protection climatique a impérativement besoin. « À l’aide de ce fonds climat, nous accélérons le tournant énergétique, pouvons assainir les bâtiments, développer les transports publics et préserver la biodiversité », explique Mattea Meyer, co-présidente du PS suisse. « Il permet d’amorcer un tournant énergétique socialement juste, d’honorer nos engagements internationaux et de libérer enfin la Suisse de sa dépendance envers le pétrole, le gaz et le chardon grâce à une transformation écologique socialement équitable. »  

La population s’est nettement prononcée en 2023 en faveur de l’objectif de la neutralité carbone d’ici 2050 et, une année plus tard, en faveur du tournant énergétique et de davantage de protection climatique en approuvant la loi sur les énergies renouvelables. Le Parlement fait la sourde oreille et se montre irresponsable en refusant le débat. Mais les VERT-E-S et le PS sont prêt-e-s pour que le verdict des urnes corrige les errances de la droite parlementaire et garantisse un avenir où il fait bon vivre.