Le Conseil fédéral ignore la crise climatique. Au lieu d’assumer enfin ses responsabilités, il mise sur des compensations illusoires. Ainsi, il met la population en danger et fait porter les coûts croissants de la crise climatique aux générations futures.
Christophe Clivaz, conseiller national VS

En signant l’Accord de Paris sur le climat, la Suisse s’est engagée à réduire le réchauffement climatique. Et donc à réduire ses émissions de CO2 pour atteindre le zéro émission nette en 2050. Or, les plans de la politique climatique entre 2031 et 2040 que le Conseil fédéral a dévoilés aujourd’hui sont complètement insuffisants. 

Alors que nous avons besoin de mesures fortes et ambitieuses – la fin des chauffages fossiles, l’obligation d’installer des panneaux solaires, taxer les billets d’avion ou encore les transactions financières – pour atteindre nos objectifs climatiques, le Conseil fédéral troque un mauvais instrument contre un autre. En instaurant un système d’échanges de quotas d’émissions sous cette forme, il prend une mesure totalement insuffisante et qui s’inscrit dans la droite ligne d’une politique climatique vide de toute substance.  

Pour les VERT-E-S il est clair que pour une protection efficace du climat, nous avons besoin d’un fonds pour le climat, comme nous le demandons dans notre initiative. Ce fonds climat est essentiel car il permettra de financer la transition énergétique et de libérer la Suisse de sa dépendance aux énergies fossiles.