Tandis que le Conseil fédéral ferme les yeux, le Parlement affronte le danger invisible des PFAS. Il est temps de traiter le problème des PFAS au niveau politique, c’est une étape essentielle pour la protection de la santé et de l’environnement. 
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

Les PFAS, ces polluants chimiques éternels, représentent un réel problème : présents absolument partout – dans l’eau potable, la terre, notre nourriture et jusque dans notre organisme – ils menacent directement notre santé et notre environnement. Des nombreux cas de pollution ont été révélés par les communes, provoquant de vives inquiétudes mais aussi des coûts importants pour les assainissements nécessaires. 

Les VERT-E-S alertent sur les dangers des PFAS depuis longtemps et ont déposé de nombreuses interventions parlementaires sur le sujet. Grâce à notre pression, le Parlement y consacre une session extraordinaire mardi. Nous nous réjouissons de voir que le Parlement prend la problématique des PFAS très au sérieux, contrairement au Conseil fédéral qui vient de renoncer à mener une étude concrète sur l’étendue de cette pollution. 

Pour les VERT-E-S, il est clair que la protection de la santé et de l’environnement passe par une réduction massive des PFAS. Pour y arriver, nous demandons notamment le prélèvement d’une taxe à la source sur tous les PFAS. Et à terme, l’interdiction de ces polluants éternels.