Les femmes enterrent une mauvaise réforme LPP
Les VERT-E-S se réjouissent du rejet de cette mauvaise réforme LPP. La population envoie un signal clair contre toute nouvelle baisse des rentes. Par contre, il faudra malheureusement remettre l’ouvrage sur le métier pour protéger la biodiversité, car la nature se trouve dans un état d’urgence en Suisse.
Dans notre pays, un tiers des espèces et la moitié des milieux naturels sont menacés. Le problème reste entier, indépendamment du résultat de la votation. Même le Conseil fédéral dit s’en préoccuper, c’est du moins ce qu’il n’a cessé d’affirmer durant la campagne de votation. « Le Conseil fédéral a la responsabilité de tenir maintenant sa promesse de mieux protéger la biodiversité grâce aux possibilités légales actuelles. Nous y veillerons », avertit Céline Vara, conseillère aux États NE. C’est maintenant le moment de passer aux actes et au lieu d’économiser sur la protection de la nature et de l’environnement, d’y investir davantage, afin de promouvoir la biodiversité et les milieux naturels intacts à la campagne et en ville. Rappelons qu’une nature intacte est un rempart contre le réchauffement climatique et la base d’une économie agro-alimentaire qui fonctionne. Nous devons avoir pour but immédiat de stopper l’effondrement de la biodiversité d’ici à 2030 et comme but à terme de la restaurer entièrement d’ici à 2050.
Lors de la prochaine votation, il sera à nouveau question de protéger la nature et un environnement sain. Les VERT-E-S sont déterminé-e-s à combattre ces extensions autoroutières, qui détruisent de précieuses terres agricoles, fragmentent les milieux naturels et menacent encore plus la biodiversité.
Améliorer les faibles rentes féminines
Les VERT-E-S se réjouissent du rejet de la réforme LPP. « Ce Non de la population est un signal clair : pas d’autres baisses de rente. Il s’agit maintenant d’améliorer enfin les faibles rentes féminines », insiste Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. Le parti exige l’instauration de bonifications pour tâches éducatives et d’assistance, solidairement financées. Il s’agit d’un excellent instrument qui a fait ses preuves pour l’AVS. Les VERT-E-S œuvreront au Parlement pour que ce modèle concluant soit instauré dans le 2e pilier.
« Il faut redonner aux femmes leur année de rente perdue parce que rien ne justifiait d’augmenter leur temps de travail et donc de baisser leurs prestations à la retraite », martèle Léonore Porchet. En effet, il est aujourd’hui clair que le Conseil fédéral a usé de faux chiffres pour défendre le relèvement de l’âge de la retraite des femmes et que l’AVS va beaucoup mieux que la droite ne le prétend.