Les multinationales pétrolières et agro-alimentaires gagnant au détriment du climat et de la biodiversité : l’engagement Vert se poursuit
Le rejet de la loi sur le CO2 est un frein considérable à la protection climatique, qui reste pourtant nécessaire et urgente. C’est pourquoi les VERT-E-S, conjointement à l’Alliance climatique, vont lancer une initiative obligeant la place financière à protéger le climat. De plus, il s’agit de redoubler d’efforts en faveur de la biodiversité en Suisse après le regrettable rejet des initiatives zéro pesticide et eau propre.
L’industrie pétrolière et agro-alimentaire s’est aujourd’hui clairement imposée. « C’est une victoire regrettable des multinationales pétrolières et de leur lobby au sein de l’UDC et, malheureusement aussi du PLR », analyse Balthasar Glättli. Les VERT-E-S misent désormais, de concert avec l’Alliance climatique, sur une initiative obligeant la place financière à protéger le climat. Une mesure ayant un puissant effet de levier. « Si nous voulons sauver le climat, nous devons veiller à ce que l’on ne puisse plus faire de l’argent avec du pétrole ou du gaz », renchérit le président des VERT-E-S. Il ressort de ce vote que le tournant écologique du PLR n’était qu’un vernis. Face au lobby pétrolier, la direction du parti n’a pas réussi à s’imposer dans ses propres rangs. « Les libéraux-radicaux font partie du problème, plutôt que de la solution », conclut Balthasar Glättli.
L’industrie agro-alimentaire torpille l’agriculture durable
Le rejet des initiatives zéro pesticide et eau propre marque le triomphe du lobby des pesticides, laissant un beau gâchis au sein de l’agriculture suisse. Une politique agricole plus écologique, protégeant les terres arables et les eaux, reste bloquée. Les VERT-E-S, de concert avec les forces progressistes du secteur agro-alimentaire, vont s’engager pour y remédier. Ils et elles requièrent non seulement une stratégie contraignante pour réduire pesticides et fertilisants, mais également un plan d’action efficace en vue de réduire plus généralement les produits phytosanitaires et un train de mesures rigoureuses en faveur d’une eau propre. Enfin, il faut concevoir un contre-projet valable à l’initiative sur la biodiversité.
Loi anti-terrorisme : grave défaite de l’État de droit
Les VERT-E-S sont navré-e-s de l’acceptation de la loi anti-terrorisme (MPT). C’est une grave défaite de l’État de droit. Les VERT-E-S suivront de près sa mise en œuvre et attendons de l’État suisse qu’il use – comme promis – de ces instruments avec discernement, et non pour punir des opinions déplaisantes, comme ce fut le cas avec les perquisitions chez des activistes pro-climat dans le canton de Vaud. Les VERT-E-S ont déposé une intervention en vue de préciser la notion de terrorisme pour le lier expressément à l’usage de la violence. Parallèlement, ils et elles travaillent avec leurs allié-e-s de la société civile, à battre en brèche la tendance de ces dernières années à limiter toujours plus gravement les droits fondamentaux.
Loi Covid-19 : preuve importante de la confiance populaire
Les VERT-E-S ont œuvré pour que la loi Covid-19 apporte un soutien financier aux personnes et entreprises concernées et notent avec satisfaction la nette approbation des votant-e-s. Ce Oui clair est la preuve que la population fait confiance aux forces politiques qui se sont engagées en faveur de la protection sanitaire et d’un soutien efficace à l’économie de manière constructive au cours de la pandémie. Les VERT-E-S vont suivre de près la mise en œuvre de l’aide financière et continuent à militer en faveur d’un plan de relance stratégique, qui permettrait à la Suisse non seulement d’accélérer la sortie de la crise, mais également de poser enfin le fondement de l’économie novatrice, proclimatique et écologique du 21e siècle.