La Commission des institutions politiques s’égare : elle fragilise le statut S, alors qu’il faut au contraire le renforcer. Les VERT-E-S exigent un statut de protection humanitaire unique, afin que toutes les personnes exilées bénéficient des mêmes droits fondamentaux.
Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale GE

La Commission des institutions politiques du Conseil national a discuté aujourd’hui du statut S, notamment d’une série de durcissements inquiétants du point de vue des droits humains. Pour les VERT-E-S, il est clair que tout assouplissement du statut S est hors de question. Les personnes qui fuient la guerre en Ukraine ont besoin d’une protection humanitaire et de la sécurité juridique que leur confère un permis de séjour stable.   

La Suisse a fait des expériences positives avec le statut S. Ce statut est un modèle d’accueil humanitaire non bureaucratique. C’est pourquoi les VERT-E-S s’engagent pour un statut de protection humanitaire unique pour toutes les personnes fuyant la guerre. Un tel statut doit également pouvoir remplacer les admissions provisoires compliquées.