Trois ans après le début de la crise qui a secoué la finance mondiale, la taille et le mode d’organisation des banques suisses continuent à présenter un danger pour la stabilité économique et politique de la Suisse. Les risques en demeurent incalculables, tant pour la place économique ou que pour les banques. C’est pourquoi les Verts déposent à nouveau une motion exigeant un système bancaire différencié, comme ils l’avaient fait en 2008.

À l’époque, aucune majorité n’avait été dégagée pour faire passer la proposition. La motion des Verts est aujourd’hui volontairement formulée de façon ouverte, pour convenir aussi bien au PS qu’à l’UDC. Elle veut mandater le Conseil fédéral de prendre enfin des mesures concrètes pour réorganiser les banques.

Le système bancaire différencié fait sens
Les risques inconsidérés pris par les banques ne doivent pas pénaliser les petits épargnants. La perte de confiance que suscite l’imbrication des activités bancaires entraîne toute l’économie dans un cercle vicieux. Il appartient aux politiques de briser ce processus néfaste et de ramener le secteur bancaire à la raison par des lois claires.