Loi sur le CO2 : étape intermédiaire importante pour la protection climatique
Au Conseil national, les VERT-E-S se sont engagés avec succès en faveur de la nouvelle loi sur le CO2, contrant ainsi les attaques des lobbies du pétrole, de l’aviation et de l’automobile. La large adhésion dont bénéficie la nouvelle loi montre que la vague Verte de l’automne dernier renforce le soutien à une protection climatique efficace. Les VERT-E-S invitent le Conseil des Etats à l’améliorer au niveau des objectifs de réduction des émissions, des transports et du secteur financier. Cette loi est une étape intermédiaire importante pour réaliser les objectifs climatiques de Paris. Mais l’effort doit se poursuivre.
Les VERT-E-S vont s’engager au Conseil des Etats pour qu’il apporte d’autres améliorations. Ils veulent notamment
- renforcer les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, car ceux que le National a adoptés ne sont pas assez ambitieux pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat,
- baisser la valeur-limite d’émission pour les nouveaux véhicules à 20 grammes CO2 par km en moyenne d’ici 2030,
- définir des objectifs contraignants pour les placements climat-compatibles pour le secteur financier. Les grandes entreprises doivent en outre communiquer les risques auxquelles elles sont exposées en raison du changement climatique, tels que les dommages que des extrêmes météorologiques pourraient causer aux usines de production.
La nouvelle loi sur le CO2 ne couvre pas à elle seule tous les domaines influençant le climat. Si la Suisse veut atteindre les objectifs climatiques de Paris, d’autres objectifs et mesures doivent être décidés – notamment dans les transports, l’agriculture et l’énergie. De plus, le Conseil fédéral doit une fois la nouvelle loi CO2 entrée en vigueur, remettre l’ouvrage sur le métier afin de réaliser entièrement l’accord de Paris sur le climat.