Les défis que la Suisse doit actuellement relever sont énormes. Pour trouver des solutions politiques au dérèglement climatique, à la crise alimentaire mondiale, à la déroute des marchés financiers et à la récession qui menace, notre gouvernement doit être prêt à s’engager tout entier en faveur de l’environnement, de la justice sociale et d’une économie responsable, innovante et durable. Ce programme ne saurait être mis en œuvre par un Conseil fédéral dont les membres nient les problèmes climatiques et persistent à défendre un néolibéralisme aux effets catastrophiques.

Les Verts ne peuvent pas concevoir que le PS et le PDC, qui ont été les artisans de la non-réélection de Christophe Blocher il y a une année, puissent envisager de donner aujourd’hui leur voix à l’un de ses lieutenants. Les partis gouvernementaux (PS, PDC, PRD, PBD) veulent-ils vraiment prendre le risque de voir à nouveau un conseiller fédéral UDC donner le ton de la politique suisse ? Souhaitent-ils que soit représentée au gouvernement cette frange de la droite dure qui nie les problèmes climatiques, méprise les minorités et conduit notre économie à sa perte par un néolibéralisme à courte vue ?

Une alternative existe : avec Luc Recordon, les Verts présentent un politicien que ses états de services désignent naturellement pour le poste de conseiller fédéral. Cet avocat de cinquante-trois ans se distingue par sa maîtrise des dossiers de politique environnementale, de politique sociale et de politique de sécurité. Membre du conseil d’administration de la Banque cantonale vaudoise, il dispose d’un très grand savoir-faire en matière de politique financière. C’est maintenant au PS et au PDC de remplir leurs promesses électorales en élisant au Conseil fédéral une force politique réellement prête à trouver des solutions durables aux problèmes qui s’annoncent.