Alors que des enfants meurent dans la guerre au Yémen, la Commission de sécurité viole les principes de la séparation des pouvoirs pour protéger les intérêts financiers de Pilatus. Un scandale au regard de l’Etat de droit, mais aussi de l’éthique.
Lisa Mazzone, conseillère nationale GE

La majorité de la CPS-N demande au Conseil fédéral de ne pas appliquer la loi actuelle sur les prestations de sécurité privées fournies à l’étranger. Ce n’est rien de moins qu’une ingérence dans une procédure juridique en cours, qui porte atteinte à la séparation des pouvoirs et à la sécurité du droit.