Pas plus tard qu’hier, la Confédération a présenté de nouveaux scénarios climatiques encore plus alarmants que prévu : la Suisse s’est déjà réchauffée de 2,9 degrés et se dirige vers un réchauffement allant jusqu’à 4,9 degrés d’ici la fin du siècle sans protection climatique conséquente. « Les chiffres sont sans appel : la Suisse se réchauffe déjà deux fois plus vite que la moyenne mondiale », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. « Les journées de canicule, les sécheresses et les épisodes de fortes pluies se multiplient, mettant à rude épreuve notre santé et nos infrastructures. L’initiative pour un fonds climat nous permet de réaliser sans délai les investissements indispensables pour nous protéger. »

Le mécanisme est simple : chaque année, la Confédération alloue 0,5 à 1 % du produit intérieur brut à la transition énergétique, à la rénovation des bâtiments et à l’adoption de technologies respectueuses du climat. Cela représente 4 à 8 milliards de francs, sans impôts ni charges supplémentaires.

« Avec l’initiative pour un fonds climat, nous atteignons non seulement l’objectif du zéro émission nette, mais nous renforçons aussi notre souveraineté énergétique en nous libérant du pétrole et du gaz », ajoute Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. Et d’ajouter : « Grâce au fonds climat, nous investissons dans l’avenir : des villes plus vertes atténuent les vagues de chaleur, des écosystèmes restaurés préservent la nature et la biodiversité, et le développement des énergies renouvelables garantit un approvisionnement propre et respectueux du climat. »

La crise climatique est le plus grand défi de notre époque. Pour y faire face efficacement et protéger notre avenir ainsi que celui des générations à venir, il faut dire oui le 8 mars 2026. Oui à l’initiative pour un fonds climat !