Il y a 30 ans la centrale de Tchernobyl explosait : la première grande catastrophe nucléaire mondiale a transformé brutalement une région de 30 km en zone d’exclusion pour des générations, et une ville comme Bienne en cité fantôme. Le césium qui s’est échappé lors de la fusion du cœur du réacteur le 26 avril 1976 est encore radioactif aujourd’hui.

Si une catastrophe comparable avait lieu en Suisse, presque toute la population serait touchée, le pays anéanti et la majeure partie d’entre elle forcée d’émigrer.

Or, au lieu de programmer enfin l’abandon du nucléaire, comme l’exigent les Verts, le Conseil fédéral et le Parlement suisse veulent laisser nos centrales antédiluviennes tourner à perpétuité. C’est irresponsable. L’initiative pour la sortie du nucléaire est gage de sécurité : elle prévoit d’échelonner l’arrêt des centrales nucléaires après 45 ans au maximum.