Revenir à l’énergie nucléaire en autorisant la construction de nouvelles centrales en Suisse. Voilà ce que demande le conseiller fédéral Albert Rösti poussé par le lobby du nucléaire, à l’heure de soumettre un contre-projet indirect à l’initiative sur le nucléaire. Construire une telle centrale coûtera non seulement des milliards aux contribuables, mais cela ralentira également fortement la transition énergétique alors qu’il faut maintenant impérativement l’accélérer. « Albert Rösti sabote la transition énergétique mais aussi la protection du climat : l’énergie nucléaire est trop chère, trop dangereuse et nous rend dépendant-e-s d’États autoritaires comme la Russie », souligne Christophe Clivaz, conseiller national VS. Enfin, ce renouveau nucléaire ne ferait que rendre encore plus difficile la gestion des déchets radioactifs car, sans sortie du nucléaire, pas de stockage des déchets nucléaires.

Le nucléaire, c’est toujours non !
Les VERT-E-S n’accepteront pas que l’argent des contribuables soit gaspillé pour développer une technologie obsolète du siècle dernier. D’autant plus qu’il existe une alternative valable et efficace pour accélérer la transition énergétique : notre initiative solaire. «  Les VERT-E-S requièrent un courant propre, sans recours à des réacteurs dangereux. Si le Conseil fédéral et le Parlement continuent à se fourvoyer dans la voie du nucléaire, les VERT-E-S lanceront un référendum », martèle Aline Trede, présidente du groupe parlementaire.

Au vu des errances du Conseil fédéral, les délégué-e-s des VERT-E-S affirmeront clairement, dans une résolution débattue le 23 août en assemblée, leur volonté de lancer le référendum contre le retour insensé du nucléaire, si le Parlement ne rejette pas les projets nucléaires d’Albert Rösti. Pour les VERT-E-S il est clair que l’énergie nucléaire, c’est toujours non !