Après 22 ans, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et elle le restera encore, hélas, pendant des siècles.

Il ne faut surtout pas oublier ce drame :

  • parce que les risques qu’il se reproduise sont bien réels, tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement;
  • parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s’aggraver d’année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, et de malformations génétiques.

Partout en Europe, les cancers de la thyroïde sont en constante augmentation.

Les 5 réacteurs nucléaires suisses, comme les 430 autres actuellement en service sur la planète, sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années.

Les délégués des Verts suisses, réunis en assemblée en ce jour de souvenir, demandent instamment de ne pas construire de nouvelles centrales nucléaires pour les remplacer, ce qui perpétuerait le péril atomique tant civil que militaire, mais de prendre toutes les mesures nécessaires pour hâter la fin de cette technologie dépassée, notamment en investissant massivement dans les énergies renouvelables et dans l’efficacité énergétique.

Les délégués des Verts suisses, demandent aussi au Conseil fédéral d’intervenir auprès de l’OMS pour que soit revu le traité le liant à l’AIEA et l’empêchant de remplir sa tâche en matière d’atteintes à la santé causées par le nucléaire.

Assemblée des délégué-e-s des Verts suisses, Yverdon, 26 avril 2008 (journée de la catastrophe de Tchernobyl)