Covid-19: les VERT-E-S lancent un appel pour la liberté de la science
Avec leur appel lancé aujourd’hui, les VERT-E-S demandent que les libertés de la science et d’expression soient protégées même en ces temps extraordinaires. Ils protestent contre la majorité bourgeoise de la commission de l’économie du Conseil national (CER-N), qui veut museler la Swiss National COVID-19 Science Task Force. La tentative de taire les connaissances scientifiques qui ne rentrent pas dans un certain programme politique crée un dangereux précédent pour l’État de droit. Dans une démocratie libérale, la liberté d’expression a toute sa place : la parole ne doit pas être uniquement donnée au Gouvernement ou à la majorité. L’appel des VERT-E-S a été signé plus de mille fois au cours de la première heure suivant sa mise en ligne.
Vendredi dernier, la commission de l’économie du Conseil national a demandé que seuls le Conseil fédéral et le Parlement soient autorisés à informer le public sur les mesures du Conseil fédéral relatives au Covid-19 : la majorité veut exclure les informations de la Task Force scientifique COVID-19. Une proposition que les VERT-E-S critiquent vivement dans leur appel publié aujourd’hui. « Le public a le droit d’être informé et de se forger une opinion libre de toute influence politique. Museler la Task Force scientifique porte atteinte aux libertés de la science et d’expression. C’est indigne d’un parlement fondé sur l’État de droit », déclare Balthasar Glättli, président des VERT-E-S suisses.
En tant que plus grand parti non-gouvernemental, les VERT-E-S, avec déjà près de 2000 signataires de l’appel publié ce matin (état au 1er mars, 12h : 1907 signatures), appellent les partis bourgeois majoritaires – Le Centre, le PLR et l’UDC – à protéger les libertés de la science et d’expression, même en ces temps extraordinaires. « Le Parlement doit rejeter toute tentative de faire taire la science lors de la session de printemps qui commence aujourd’hui. Nous défendrons nos droits fondamentaux, surtout en ces temps de pandémie», plaide Aline Trede, présidente du groupe parlementaire des VERT-E-S.