« Il est grand temps de lancer un programme ambitieux de soutien à l’Ukraine. La Suisse a les moyens d’agir et d’apporter une contribution significative à la population ukrainienne et à la reconstruction du pays », déclare Nicolas Walder, conseiller national GE et membre de la Commission de politique extérieure (CPE). Dans cette optique, les VERT-E-S ont déposé une motion demandant que la Suisse augmente massivement son soutien financier à l’Ukraine : 5 milliards versés à Kiev en 5 ans. Une manne qui doit être consacrée à des projets civils, à promouvoir la paix et à reconstruire les infrastructures. Cet argent doit être considéré comme une dépense extraordinaire et ne pas être soumis au frein à l’endettement. Une proposition reprise par la CPE qui l’a adoptée comme motion de commission. Un succès important qui doit maintenant être confirmé au Parlement. 

Surveiller le commerce des matières premières
Mais le soutien de la Suisse ne doit pas s’arrêter là. Elle possède également des importants leviers à exploiter pour priver la machine de guerre russe de son financement. Voilà pourquoi les VERT-E-S demandent la création d’une autorité de surveillance indépendante dans le secteur des matières premières. Une autorité qui garantirait qu’aucun commerce ne soit fait avec des matières premières illégales – ou acquises illégalement – ou avec des matières premières provenant de pays soumis à des sanctions commerciales imposées par la Suisse.  

Nous demandons également l’introduction d’un impôt sur les bénéfices substantiels réalisés dans le cadre de la guerre contre l’Ukraine. Les secteurs concernés seraient les producteurs et commerçants en énergie, le commerce de matières premières et l’armement. Les recettes engrangées seraient utilisées pour financer les coûts engendrés en Suisse par la guerre en Ukraine. 
 
Voici la liste des interventions déposées (et détaillées dans le document : Bouquet de mesures des VERT-E-S pour soutenir l’Ukraine) : 
 
Soutien à l’Ukraine :

 Couper le robinet monétaire de la guerre