En juin dernier, la population a largement plébiscité la loi COVID-19, « jugeant qu’elle était l’instrument essentiel pour sortir de la crise aussi vite que possible », a souligné Vincent Maitre, conseiller national Le Centre. La loi COVID-19 est primordiale pour de nombreux secteurs économiques, puisqu’elle jette les bases des aides financières accordées à celles et ceux qui ont été durement touché-e-s par la pandémie. « Ces aides financières sont essentielles pour les indépendant-e-s, pour la culture, le sport ou la presse. La loi COVID-19 prolonge aussi les RHT permettant aux salarié-e-s de traverser la tempête », a martelé Samuel Bendahan, vice-président du PS. Un non à cette loi signifierait la fin de ces aides financières.
 
La loi COVID-19 pose également une limite claire aux actions du Conseil fédéral. « Le Gouvernement ne peut plus faire cavalier seul et agir par voie d’ordonnances, comme il l’a fait au début de la pandémie. Désormais, il doit associer les cantons, le Parlement et les commissions compétentes dans ses prises de décisions », a soutenu Sophie Michaud Gigon, conseillère nationale des VERT-E-S suisses.
 
Le certificat Covid, une mesure proportionnée
La pandémie a rendu nécessaire le recours à des mesures drastiques : restrictions des rassemblements, fermeture des établissements publics, fermeture des frontières… Autant de restrictions aux droits fondamentaux que le certificat Covid a pu lever.
 
La loi COVID-19 pose la base légale de ce certificat et permet d’en contrôler l’utilisation tout en garantissant le plus strict respect des libertés individuelles. « C’est une mesure proportionnée qui permet notamment d’éviter de nouveaux confinements », a déclaré Philippe Nantermod, vice-président du PLR. « Pour reprendre une vie normale, pour voyager ou pour à nouveau s’émerveiller devant un film, le certificat Covid est une nécessité », a renchéri Michel Matter, vice-président des Vert’libéraux et médecin. Le certificat permet, tant à la population qu’à différents secteurs d’activités, de retrouver une vie normale. « Il permet également d’éviter de nouvelles fermetures mais aussi une surcharge hospitalière », a souligné François Bachmann, vice-président du PEV Suisse, rappelant que toutes les mesures prises au début de la pandémie avaient pour objectif d’éviter la saturation des soins intensifs et permettre au plus grand nombre d’être soigné.
 
Pour toutes ces raisons, le comité interpartis invite la population à voter Oui à la loi COVID-19 le 28 novembre prochain.