Les Verts déposent aujourd’hui leur réponse à la consultation (en allemand) : en l’état, le projet de libéralisation du marché de l’électricité remet en question le tournant énergétique, c’est pourquoi les Verts le rejettent.

Pour devenir un « plus » pour l’environnement, ce projet devrait remplir les conditions suivantes :

  • définir clairement la durée d’exploitation maximale des anciennes centrales nucléaires
  • supprimer le plafond de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC)
  • taxer le courant sale, c’est-à-dire provenant de source non renouvelable
  • garantir la traçabilité exact du courant utilisé.

Ces lacunes faussent le prix de l’électricité au profit des sources non-renouvelables. Sans vérité des coûts, le courant écologique est plus cher que le courant sale produit à partir d’énergies fossiles ou des dangereuses centrales nucléaires. On pénalise financièrement le passage aux ressources propres, au détriment de l’environnement.

Accord sur l’électricité avec l’UE : rien ne presse
De même l’accord sur l’électricité avec l’Union européenne (UE) n’est pas une raison de précipiter la libéralisation complète du marché de l’électricité. Selon les Verts, rien ne presse : tant que les centrales nucléaires suisses fonctionnent et que l’on n’augmente pas la production de courant renouvelable, nul besoin d’accord sur l’électricité avec l’UE