En affaiblissant le droit de recours des associations, le Conseil des États met en opposition le développement des énergies renouvelables et la protection de la nature et du paysage. Conséquences : il met en danger le tournant énergétique. 
Céline Vara, conseillère aux Etats NE

Pour les VERT-E-S, accélérer les procédures afin de développer les énergies renouvelables est une bonne chose. Mais seulement si cela se fait sans affaiblir la protection de la nature et du paysage.  

Le Conseil des États a décidé aujourd’hui de limiter le droit de recours des associations dans le cadre des projets hydroélectriques, mais aussi de biffer en partie l’obligation pour les auteurs de ces projets de financer le remplacement des biotopes dignes de protection. Pour les VERT-E-S, c’est inacceptable ! Le Conseil des États met en danger l’acceptation du développement des énergies renouvelables qui jouit pourtant d’un large soutien dans la population. Il rompt aussi la promesse faite lors du vote sur la loi sur l’électricité, selon laquelle les possibilités de recours restent possibles.  

Pour atteindre ses objectifs climatiques, la Suisse doit sortir au plus vite des énergies fossiles. Pour ce faire, elle doit développer massivement les énergies renouvelables et ne pas freiner la transition par des conflits inutiles. Les VERT-E-S ont montré, en 2022 déjà dans une prise de position, comment ce développement pouvait et devait se faire en harmonie avec la nature.